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Caractéristiques techniques
La toiture de base comportait des essences résistantes à la sécheresse, avec une volonté de recréer une ambiance de garrigue : végétation dense, plantes locales (romarin, lavande, sauge...).
L’arrosage prévu pour être fonctionnel entre 2014 et 2016 a été coupé en 2015, et la toiture laissée à l’abandon.
Résultats et observations
Une période d’adaptation a été observée entre 2014 et 2019. Une végétation spontanée s’est développée entre 2019 et 2021. Aujourd’hui, seuls les sédums sont présents accompagnés de mousse. Cette association semble acclimatée à la toiture.
Ce que nous enseigne cette toiture
Alors qu’une végétation spontanée s’était développée sur cette toiture, le constat actuel est une survie uniquement de sédums. Il serait intéressant d’étudier plus finement les caractéristiques du substrat pour comprendre comment la compétition a favorisé les sédums. Aussi, connaître les espèces spontanées qui ont colonisé cette toiture aurait été un plus pour comprendre son évolution. En effet, une colonisation par des spontanées proches de l’écosystème semi-aride de la plaine de la Crau aurait pu être pérenne sur cette toiture.
Sur cette toiture, la végétation la plus à même de se développer, de survivre et de s’acclimater dans des conditions extrêmes de privation d’eau, dans un climat méditerranéen, sont les espèces de plantes grasses poussant au ras du sol comme les sédums. Les mousses également s’acclimatent bien.
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